L’album de The Dukes repoussé au 16 juin / « Alright », nouvel extrait

Annoncé depuis de longs mois pour le 26 mai, l’album de The Dukes vient d’être officiellement repoussé au 16 juin. Il faudra donc s’armer d’une vingtaine de jours de patience supplémentaires avant d’écouter ce deuxième opus.

Pour contrebalancer avec cette attente rallongée, The Dukes vient d’ouvrir leur SoundCloud où, avec notamment un morceau jusqu’alors inédit de leur album, Alright.

Pour le rappel, trois titres autres sont déjà en écoute :

Retrouvez le groupe demain, dimanche 13, dans Le Lab de Virgin Radio. Leur passage est prévu à 22h.

Des avis très élogieux commencent à ressortir sur ce deuxième album :

Pour leur 2ème album (le premier, Victory, est sorti en 2011), les voilà encore plus virulents, du moins plus vifs, plus appuyés et plus engagés que précédemment, avec des morceaux bien ajustés (Just in case ; Alright), bien balancés (Alive), bien enfoncés (The tyrant), bien tabassés (Dont die a copy – un peu saturé au final -), bien assommés (Black hole love) et même bien déglingués (The great escape), n’hésitant pas à balancer quelques fulgurances guitaristiques (Smoke against the beat) et autres effets cette fois électro (The grey people) ici et là, histoire de nous en mettre plein les ouïes sur fond de traficotage vocale (le bluesy nonchalant Gold digger) et de duo en chœurs (la ballade finale Genius).
Ca a beau être speedé, souvent enragé et parfois lacéré, ça n’en est pas moins (sur)vitaminé, d’une tonalité certes explosive voire dévastatrice à plus d’un titre mais néanmoins efficace « à juste titre », comme si l’on écoutait ces fameux groupes punk et alternatifs américains plus ou moins devenus « oldschool », ceux des années 70/80 (The Gun Club) et 90 (Queens of The Stone Age) qui ont marqué depuis la musique « raw power » et la scène pop/rock, notamment celle européenne !

Sortiz

Les douze titres de ce nouveau LP intitulé «Smoke against the beat »  combinent puissance hypnotique, poésie brute et électrique, « power » et forces telluriques, le tout enrichi de synthés analogiques 70’s qui sous tendent tout l’album. Les inspirations sont variées : Daniel Johnston, Son House, the Gun Club, QOTSA, the Stooges… The Dukes plongent dans les racines du blues et du punk pour y trouver la substance d’une pop émotionnelle,  accessible et puissante, gardant en ligne de mire leur devise « sweet songs with unsweet sounds ». Smoki, un être mi-loup, mi-crocodile créé par Shanka chef de file d’une galerie de personnages créés avec un simple marqueur, symbolise toute cette rage DIY et l’esprit art’n’roll qui anime le groupe. Décliné en dessin animé, stop-motion, comics et figurines, l’univers de Smoki est en perpétuelle expansion, d’autant plus qu’il est désormais entre les mains expertes d’artistes de bande-dessinées renommés comme (entre autres) : Charlie Adlard (Walking Dead), Gérald Parel (Iron Man), Carl Critchlow (Thrud), K-Mixe (Lady Rex), Eric Herenguel (Krän) qui ont rejoint l’aventure…

artéMédia

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