Jeudi dernier a eu lieu LE concert que l’on attendait tous : Superbus au Casino de Paris ! Devant une salle comble et un parterre de fans venus de toute la France, le groupe a enflammé les lieux avec une setlist exceptionnelle, un bonheur contagieux, un titre totalement inédit et même… des confettis ! Retour sur ce live à l’ambiance de folie ! (Et où la team WLS, présente au complet, a su occuper le terrain !)
La soirée s’est ouverte sur Izae, un artiste à l’univers bien cohérent avec celui de Superbus, qui a assuré un échauffement énergique et pétillant ! Place ensuite à l’installation du matériel de Superbus, avec une scène ornée d’un tapis en damiers noir et blanc, des étranges canons à chaque extrémité et des néons en fond.
Le concert démarre sur une archive sonore évoquant la place des robots dans notre société (archive ici), sur laquelle une version longue de la boucle d’ouverture de Baby Boom se fond. Comme à l’accoutumée, les musiciens du groupe arrivent sur la fin de cette intro… Comme sur les premières dates, on note l’emplacement inversé des membres du groupe (Patrice et Romain à droite, Michel et François à gauche), comme une sorte de miroir, d’écran, de réalité inversé… Serions-nous tombés dans la matrice ? Justement, en parlant de matrice, Jenn fait son entrée quelques secondes plus tard dans un look à la Matrix feat. David Bowie. Elle démarre donc avec le dernier single, une entrée en matière bien efficace pour plonger à la fois dans l’ambiance Superbus et dans l’univers plus sombre des nouveaux titres.
Le set se poursuit avec Mes Défauts, mais sans le tambourin iconique joué par Jenn. Puis alterneront des morceaux de toutes les périodes, même si l’on remarque que Sixtape n’aura été représenté que par Run, qu’aucun morceau de l’EP XX n’aura été joué alors que les singles de Sunset, Lova Lova et Wow ont tous été intégrés sans exception. Le démarrage est très intense avec près d’une dizaine de morceaux punchy et sportifs en début de set, dont l’inattendu Nelly pour celles et ceux qui n’avaient pas encore assisté à cette tournée 2024. Apprends-Moi arrive assez tôt dans le set et, même si on a déjà très chaud, la traditionnelle invitation à se déshabiller ne se fait pas. Tant pis, on restera sage cette fois 😉 Après l’irremplaçable Just Like The Old Days, le public peut brièvement souffler sur A La Chaîne, où Patrice rigole de la lubie de Jenn pour Los Angeles à l’époque Sunset.
On savoure ensuite un enchaînement de moments iconiques de leurs lives avec Pop’n’Gum et Le Rock à Billy. En effet, après une introduction totalement inédite, et Jenn qui nous dit « on remonte loin là, on bascule », c’est Pop’n’Gum qui démarre. Le titre, qui se finit sous les hurlements du public pendant que Jenn brandit le support de micro, s’enchaîne avec le si efficace Rock à Billy. Un nouvel interlude plein de douceur s’ouvre avec Ça Mousse et sa longue introduction, qui s’enchaîne parfaitement avec Smith’N’Wesson. C’est alors le moment de nous faire vivre en live Aseptisé, mais aussi un titre encore en préparation, Paris Paris. Cette balade, dont nous avions pu entendre un premier extrait durant Taratata, nous transporte et nous donne envie d’aimer Paris : c’est mélancolique, beau et avec des guitares terriblement Superbus à la fois. On a plus que hâte de pouvoir l’écouter en boucle sur le prochain album ! Sur ce moment, certainement le plus doux du concert, les lumières des téléphones s’allument, et le resteront sur l’iconique All Alone.
Déjà à leur dix-huitième morceau, c’est Lola dans une version merveilleusement allongée et Radio Song, où Jenn vient côtoyer Romain quelques instants, qui concluent cette partie du set. Sous les acclamations du public, le groupe revient pour un rappel avec deux « oldies but goldies », soit Tchi-Cum-Bah et Superstar, qui fonctionnent à merveille alors qu’une partie du public n’était certainement pas née à leur sortie… On a aussi droit à la version de Travel The World avec sample de « Here Comes The Rain Again » que l’on commence à connaître.
Démarre finalement Butterfly, où, après que Jenn nous demande de tout casser et retourner le Casino, des confettis explosent de plusieurs canons dans un plop assourdissant. Le set paraissait fini et pourtant, les lumières ne se rallumaient pas… C’est là que le groupe est revenu pour un deuxième rappel avec Un Peu De Douleur, pour notre plus grand bonheur ! Une énorme surprise avec ce titre qui n’avait pas été joué depuis 2010 et qui est simplement incroyable en live. De la première à la dernière minute, du premier rang jusqu’au gradin, des plus jeunes jusqu’au plus âgés, le public était en feu. Cette énergie et ce bonheur communicatif ont transformé ce jeudi soir en une soirée vraiment exceptionnelle. On en redemande !
Ce Casino de Paris était donc un concert long, généreux et surprenant, que le groupe a offert au public venu de toute la France pour démarrer les festivités de ce septième album qui se profile. Les shows de cet été, en festivals, risquent d’être un peu plus courts, mais cela laisse présager une belle tournée dans quelques mois.
Pour consulter la setlist intégrale, rendez-vous par ici. Et pour les images :
- Photos : @antoineftle ; @iamanthonybe ; @osterg75 ; @sotravels ; @instanouilledu95 ; @anaisrks ; @guillaumedosda ; post de Jenn ; @chloe.b41 ; @jeremy.melloul ; Olivier Girard ; Laura Chauvet ; @celiasevenphotography ; Casino de Paris ; @byjono
- Vidéos : Ca Mousse ; Butterfly (x2) (x3) (x4) (x5) ; Lola ; Travel The World (x2) ; Aseptisé ; Baby Boom (x2) ; Tchi-Cum-Bah ; Whisper ; interview de fans ; plusieurs extraits (dont Un Peu de Douleur) (x2) (x3) (x4) ; Pop’n’Gum
- Articles : Rock Ur Life ; François Guibert ; Pozzo Live
La suite ? Ça se passe donc sur les routes des festivals tout l’été ! Restez connectés pour plus de retours sur les lives !