Nous étions Trélazé, mais nous voilà très heureux !

La période estivale semble plus propice à reprendre une vie normale, également à reprendre la tournée là où Superbus l’avait laissée. Après une grosse parenthèse d’un an et demi (dixit François), Superbus est donc reparti sur les routes avec Romain Bachelard à la batterie, direction Trélazé ! On vous raconte ce voyage dans le temps qu’était ce concert.

On peut dire que l’on était nombreux à attendre ce moment ! Avec plus de 4700 billets réservés, quasiment à la jauge maximum de 5000 personnes, c’est dès 17h que le public a commencé à former une file d’attente pour récupérer leurs billets, précieux sésame – avec le pass sanitaire – pour pouvoir accéder à la salle.

L’Arena Loire s’est donc remplie petit à petit à partir de 19h, à un rythme permettant de vérifier les vaccins et tests PCR de tout le monde. A l’intérieur, masque obligatoire, mais distanciation sociale abolie ! Plus besoin de laisser de sièges vides entre les groupes de personnes. Vers 21h, la salle était donc noire de monde, le public déjà bien chaud pour applaudir et crier, et Superbus allaient arriver quelques minutes plus tard.

C’est sous les lumières des XX rouges et au son de Lola que le groupe est monté sur scène, sous l’ovation d’un public encore un peu timide (on ne sait jamais vraiment si on a le droit de se lever, et si on ne va pas gêner les gens derrière). Les très musclés Addictions et Sex Baby Sex se sont enchainés, faisant se lever une bonne partie du public qui tapaient des mains en rythme. Superbus étaient, de façon vraiment visible, heureux d’être de retour sur scène, un large sourire sous le visage et une envie de mettre le feu palpable !

C’est ensuite le tour de Run, puis de Ça Mousse pour nous aider à reprendre un peu notre souffle (et de se reposer sur leurs chaises pour certains), dans une magnifique version douce retravaillée tout en couleurs pastels.

Photo : @welovesuperbus

Nous avons été de nouveau invités à nous lever pour Lova Lova, Jenn nous prévenant qu’on allait très prochainement faire du sport ! Nous avons eu ensuite Mes Défauts puis Jenn Je T’Aime, avant d’exploser de nouveau sur Gogo Dance Show et son jingle terriblement efficace ! Du premier rang, on ressentait toute l’ambiance phénoménale derrière nous et tout autour de nous, une sensation que l’on avait pas ressenti depuis très longtemps ! Jenn a même avoué être « choquée, mais contente » ! En tous cas, la  joie qui rayonnait provenant de la scène ne pouvait pas mentir.

Au moment de Apprends-Moi, tradition oblige, Jenn et Patrice ont tenté d’appeler au déshabillage ! Mais avez-vous déjà essayé d’enlever un t-shirt sans enlever votre masque ? C’est un peu compliqué mais quelques personnes l’ont fait ! Un traditionnel soutien-gorge est même arrivé sur scène.

Smith’N’Wesson nous en ensuite permit de respirer un peu, l’asphyxie n’étant plus très loin avec le masque, tout en profitant de la beauté de ce titre et de Jenn à la guitare. Un des grands moments du concert est arrivé juste après avec All Alone. Suivant au départ les ondulations des bras de Mitch, le public tout entier a communié ensemble en levant les flashs des téléphones, éclairant la salle de centaines d’étoiles. Un bel habillage pour cette magnifique chanson qui nous a donné des frissons ! On était de retour en 2013.

 

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Direction 2020 avec l’enchainement de Silencio et La Patinoire, titres connus par une grande partie du public tout de même, et qui révèlent tout leur potentiel en live ! La Patinoire s’enchaine efficacement avec la tronçonneuse de Whisper qui a fini de faire lever les plus réticents à la position debout. On The River est venue ensuite nous embarquer en 2016, suivi de Strong And Beautiful qui était de nouveau un appel à faire du sport !

Et comme tout le monde était bien chaud à ce moment là, Jenn nous a invité à venir au plus près de la scène, Patrice disant « attention tu vas créer une émeute » ! Si l’approche a été timide au début, dès que le premier rang s’est avancé, beaucoup de fans placés plus à l’arrière ont eu vite fait de nous rejoindre, pour au final remplir tout le devant de la scène et les cotés, tous debout, comme avant. Bienvenue en 2007 ! C’était en effet le bon moment, puis que les premières notes de Travel The World (avec un snippet de Fever de Peggy Lee) ont retenti et fait soulever tous le public comme un seul homme ! Les mots sont difficiles à trouver pour décrire l’ambiance à ce moment là, surtout avec l’enchainement du très très sportif Radio Song !

Photo : Festival de Trélazé – Antonin Folliard

Arrive le rappel, qui nous permet encore d’évacuer ce fichu CO2 des masques, et des vigiles nous font reculer légèrement pour ne pas que l’on puisse toucher la scène « au cas où ». Derrière, l’ambiance est toujours à son comble, et me rappelle les Zénith de 2009, les applaudissements qui ne s’arrêtent jamais, les cris pour qu’ils reviennent, j’ai 15 ans de nouveau.

Le groupe revient très rapidement, nous couvrant de merci, et enchainant avec la bien choisie Ramdam. En essayant de nous faire deviner quelle serait la prochaine chanson, Patrice se lance dans « on fait un truc de concert ? » enchainant sur le gimmick classique de Seven Nation Army des Whites Stripes. Il n’a pas fallu plus de trois secondes pour que toute l’Arena Loire se joigne à lui, puis par Romain, François et Michel dans un poooo popopopo pooopoooooo vibrant. Toujours dans une atmosphère aussi chaude, le voyage dans le temps part toujours plus loin, Jenn nous annonçant un titre qui a 20 ans : Tchi-Cum-Bah !

Photo : @jj_poulet

Arrive l’heure du clou du spectacle avec Butterfly, on est en 2007 à nouveau, quand le titre passait tous les trois quarts d’heure sur les ondes, et que absolument tout le monde connaissait les paroles, même ceux qui ne voulaient pas se l’avouer (sauf peut être celles du fameux troisième couplet où c’est là aussi historique que 50/50 du public chantent des paroles différentes oups). Inutile donc de vous dire à quel point l’ambiance était chaude, les bras en l’air, les voix en chœurs et les pieds qui ne touchaient plus beaucoup le sol ! Sur les Ah Ah Ahah AhAaaaah finaux, les musiciens s’arrêtent progressivement de jouer pour nous laisser entonner ces chœurs si iconiques dans un effet plus que réussi. On a pas envie de s’arrêter même, on pourrait continuer des heures ! Les cinq Superbus se rejoignent ensuite pour nous saluer, sous une standing ovation générale, visiblement très heureux d’avoir vécu un concert pareil pour la reprise. Le public est toujours en folie et en redemande, mais le concert est bel est bien fini et il faut doucement revenir en 2021, avant la prochaine date !

Nous avons eu l’occasion de faire quelques photos et vidéos du début du concert, et de nombreuses images arrivent sur les réseaux sociaux en attendant les images des photographes. On vous liste tout ça ci-dessous, « comme avant » :

Malgré l’annulation du XX Tour, nous aurons tout de même l’occasion de croiser à nouveau Superbus en concert cette année : le 28 août en concert gratuit à Dole et le 7 septembre pour une date exceptionnelle à La Cigale ! Ne ratez pas cette occasion de revivre le bonheur des concerts de Superbus, vous le regretteriez !

Un commentaire

  1. Bonjour,
    J’y étais ce fameux mardi l’article retranscrit bien ce que l’on a vécu. Le feu a pris dès le début assis au 4e rang enfin assis c’est un bien grand mot. Je suis sorti trempé. Mais ravi de ce moment de communion. Sur le parking on pouvait voir le groupe qui nous saluait une dernière fois. J’en garde un souvenir intense et inoubliable.

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