Dernier festival de l’année : retour sur le Palm’Fest !

Le samedi 7 septembre dernier, pour ce dernier festival de Superbus de l’été, le rendez-vous était pris au Palm’Fest, à la Palmyre près de Royan. On y était, on vous raconte ! (Avec un peu de retard, on attendait un peu en vain d’avoir plus d’images…)

Photo : Nicolas Loyez

Dès notre arrivée sur place, une belle grande scène avec une avancée nous attendait, à deux pas de la plage et sous le regard lointain du phare de Cordouan. À peine entré sur le site, nous avons été acceuilli par un véritable show de la Rock School Royan, où 29 élèves et leurs profs se sont succédé pour reprendre des classiques du rock et quelques pépites, de Green Day à Téléphone en passant par Rage Against The Machine et Smashing Pumpkins. Franchement, ils ont assuré ! Tellement qu’ils ont un peu dépassé sur la timetable prévu. Le groupe suivant, Too Many Lights On, composé en partie de membres de la Rock School, a su rattraper le retard et a continué d’assurer une belle ambiance sur la grande scène ensoleillée du Palm’Fest, devant un parterre qui commençait gentiment à se remplir. Le troisième groupe, gagnant d’un tremplin local, était Oak. Un quatuor un peu particulier, sans de réel chanteur attitré, qui nous a emporté dans leur univers rock-électro quasi tout instrumental avec en prime une reprise de Daft Punk.

Photo : Ronan Chérel / Sud-Ouest

L’heure était enfin venue de faire place à Superbus ! Durant le changement de plateau, au premier rang, on entend des « tu es là pour qui toi ? », « Moi Superbus et toi ? », « Plutôt Royal Republic, mais aussi Superbus ! ». Bref, ça promet ! Tout retard rattrapé, c’est à quasi 20h30 que Superbus sont montés sur scène sur Baby Boom après l’intro des enfants qui parlent des robots. Si personnellement, j’ai tombé la veste dès la fin de ce premier titre, le public, lui, a mis un peu plus de temps à se réchauffer. Heureusement que Patrice a réveillé un peu tout ce monde en appelant à crier comme 100 personnes, comme 500, comme 1000 et même jusqu’à 10000 ! L’enchainement Mes Défauts, Addictions, Run et Apprends-Moi a finalement bien fait monter la température, et le public semblait enfin prêt à faire un tour dans le Superbus.

Photo : Ronan Chérel / Sud-Ouest

Vient ensuite Nelly, ah quel bonheur d’avoir Nelly dans la setlist ! Puis, contrairement à quelques dates cet été, nous avons eu de nouveau droit à Pop’N’Gum pour notre plus grand bonheur, suivi du Rock à Billy. Ça envoie grave ! Alors que Ça Mousse allait débuter, Jenn a cherché le meilleur coin pour s’asseoir pour l’intro de la chanson et a tenté une escalade des enceintes de basses un peu périlleuse. Finalement, elle est revenue en bord de l’avancée de scène, ouf 😆 Ensuite, c’est Aseptisé qui a révélé une fois de plus son énorme potentiel tubesque : si les gens derrière moi ne connaissait manifestement pas le titre avant le Palm’Fest, ça ne les a pas empêchés de sauter et crier les « Aseptisé A-Aseptisé » dès le second refrain, comme si c’était déjà bien ancré dans leur tête ! C’est vraiment un titre qui aurait mérité plus de place en radio, et qui, je l’espère, prendra une vraie place dans le cœur des fans. En plus, un drone FPV est venu virevolter autour de Jenn durant cette chanson, on espère que les images seront publiées un jour ! (On en voit un tout petit extrait dans l’aftermovie du festival)

Photo : Nicolas Loyez

Après le moment chant de Lova Lova et la pause émotion de All Alone avec ses milliers de petites lumières, la séance de sport a repris avec l’enchainement Lola, Radio Song (avec la géniale intro en duo Jenn/Romain à la batterie) puis Travel The World, où j’ai presque cru que l’on avait cassé la barrière tellement elle faisait des bruits bizarres. Finalement, c’était plutôt ma cheville 😆 Le concert s’est conclu sur le traditionnel Butterfly avec un public surchauffé, qui a bien donné de la voix et des bras ! En somme, une setlist de 17 titres qui a bien mis le feu au Palm’Fest ! La soirée s’est poursuivie avec Royal Republic qui a vraiment mis le feu même jusqu’aux dunes où nous avions migrés, puis avec un feu d’artifice pour couronner le tout. Un vrai beau dernier festival !

Pour autant, dernier festival ne signifie pas dernier live de l’année ! Le groupe a enchainé avec trois plateaux promos en septembre/octobre, en attendant, on l’espère, une annonce prochaine de la tournée du septième album.